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Janvier 1917 et au-delà. Une histoire d’amour, de mort et de vengeance. Où Mathilde, 20 ans, part à la recherche de Jean, son amour perdu à la guerre. Où, quand, comment ? Une quête obsessionnelle menée dans une France qui se jette à corps perdu dans les années folles. Dès 13 ans
Jean-Baptiste Rossi aka Sébastien Japrisot connait de longues heures de gloire dans les années 70 à 90 pendant lesquelles ses romans auront de beaux succès en librairie et pas mal d’adaptations au cinéma. Un peu oublié aujourd’hui, il reste fort recommandable, comme ce Long dimanche de fiançailles qui reçut le Prix Interralié en 1991.
POUR MATHILDE, magnifique personnage féminin, obstinée et fragile.
POUR MATHILDE ET JEAN, à peine 20 ans, deux acteurs parmi d’autres d’une génération sacrifiée.
UNE P… DE GUERRE. Une lecture peu glorieuse de la grande guerre, utile voire nécessaire, qui met le doigt sur l’inanité de cette boucherie tout en saluant le courage des hommes sacrifiés sur l’autel de la patrie.
LE STYLE JAPRISOT. Pour son écriture simple, sans fioritures, qui rend ce roman accessible et fort recommandable à nos collégiens. Emmanuel Carrère le décrit très justement : « Cet inventeur de fictions aussi tarabiscotées qu’évidentes était aussi un styliste. Il y a chez lui des attaques, des rapidités, des détentes, une musique facile et savante qui sent souvent le Midi mais jamais l’ersatz de pagnolade. »
Auteur(s) :
Sébastien Japrisot
Titre original :
Un long dimanche de fiançailles
Date de publication originale :
1991
Éditeur :
Folio
Autres :
Prix Interallié. Un long dimanche de fiançailles a été adapté par Jean-Pierre Jeunet en 2003 (pas vu…)
Beaucoup beaucoup de succès et d’adaptations ciné pour les œuvres de Japrisot, dont :
La mariée était en noir, film de François Truffaut (1968), pour une autre odyssée de vengeance magnifiquement interprétée par Jeanne Moreau. Adapté du roman noir éponyme de William Irish, à découvrir (1940).