L’HOMME AUX CERCLES BLEUS, de Fred Vargas

Livre
Bien
Très bien
Un Must
Contes et légendes de Paris

Le pitch

Depuis plusieurs mois, les journaux relatent un événement qui intrigue les Parisiens. Pendant la nuit, les trottoirs sont décorés de grands cercles dessinés à la craie autour d’objets aussi anodins que variés, et agrémentés d’une phrase énigmatique. Première apparition de Jean-Baptiste Adamsberg, figure clé de l’univers vargasien. Dès 15 ans. 

Pourquoi je vous le conseille ?

Pour le commissaire Adamsberg, personnage clé chez Vargas, dont j’aime l’approche quasi romantique de l’enquête policière et qui s’entoure d’un cohorte de farfelus très attachants : Veyrenc (collègue féru d’alexandrins), la reine Mathilde (maîtresse houleuse), un chat de commissariat alcoolique… Pour son bestiaire onirique. Pour l’ambiance contes et légendes qui confine au fantastique sans toutefois tomber dedans. Pour son optimisme narratif – des polars qui finissent toujours bien.

POUR JEAN-BAPTISTE. J’adore Vargas, et je crois bien que le commissaire Adamsberg y est pour beaucoup. Personnage lunaire, évaporé, nonchalant, c’est l’anti-Sherlock par excellence, celui qui se fie d’abord et toujours à son intuition. Ce qui met Danglard, son alter ego, l’inspecteur érudit et alcoolique, dans tous ses états. Un duo qui fonctionne à merveille.

POUR FRED. Archéozoologue de formation (ça ne s’invente pas), Fred Vargas en se tournant vers l’écriture en lieu et place d’une carrière de chercheuse, a apporté un talent singulier au genre. Où le scientifique le dispute au fantastique. Avec son bestiaire étrange, ses intrigues ultra compliquées, elle nous embarque dans des univers fascinants.

POUR LA FANTAISIE. J’adore le polar social, noir, politique… Et j’adore tout autant les romans créatifs et romantiques de Vargas. Ici on ne parle pas politique et le contexte social importe peu. Ce qui prime, c’est l’imagination. Des romans insolites au point de départ déroutant.

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Tout Adamsberg ! L’homme à l’envers (1999), la Bande dessinnée Les quatre fleuves (2000), Pars vite et reviens tard (2001), Sous les vents de Neptune (2004) , Dans les bois éternels (2006), Un lieu incertain (2008), L’Armée furieuse (2011), Temps glaciaires (2015), Quand sort la recluse (2017).

Et les autres romans sans Jean-Baptiste – la série les Evangélistes sont très bien aussi : Debout les morts (1995), Un peu plus loin sur la droite (1996), Sans feu ni lieu (1997). 

 

 

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Dominique Sylvain, pour ses enquêtrices attachantes.

Daniel Pennac pour l’imagination, la fantaisie. Dès 15 ans.

Tonino Benacquista, pour l’humour second degré et ses personnages poétiques.

Pierre Magnan, son inspecteur Laviolette à l’intuition bougonne