TRILOGIE BENLAZAR, de Frédéric Paulin

Bien

Très bien

Un Must

Aux sources de la radicalisation

Le pitch

1991-2013. L’histoire du Maghreb et des réseaux terroristes, de la guerre civile algérienne aux attentats du Bataclan. Pourquoi Benlazar ? Du nom de l’agent de la DGSE, personnage récurrent de la trilogie. Une policière du Renseignement, une journaliste d’investigation, un militaire habitué des missions top secret et d’autres personnages encore sombrent corps et âmes dans le bain sanglant du terrorisme islamique. Une trilogie furieusement d’actualité, qui mêle la petite histoire à la grande. Fait rarissime, c’est la trilogie – La guerre est une ruse (2018), Prémices de la chute (2019), La fabrique de la terreur (2020), Agullo – qui a été récompensée par le Grand Prix de littérature policière 2020.

Pourquoi je vous le conseille ?

Parce que cette œuvre se place au carrefour de plusieurs genres – policier, historique, espionnage, thriller – pour nous livrer une vision panoramique, documentée, et follement romanesque d’un phénomène crucial de nos civilisations.

UNE ŒUVRE ROMANESQUE MAJEURE. Ces trois romans explorent la grande Histoire au travers d’une fiction, ô combien réussie. Où les personnages réels cohabitent naturellement avec ceux nés de l’imagination de l’auteur, cette alchimie prodiguant une réelle force à l’intrigue. Les personnages fictifs que l’on suit avec un intérêt grandissant, sont d’une grande intensité.

GUERRE DES SERVICES. Cette œuvre nous propose une analyse politique éclairante sur les services de Renseignement français. On en sait davantage sur leur mode de fonctionnement, la compétition entre services, les manquements et le dévouement de tous ces agents et policiers, pris dans une tourmente qui les dépasse.

BRISER L’ENGRENAGE INFERNAL. Une trilogie qui tente de commencer à comprendre comment ces jeunes en sont arrivés là. La veille ils étaient en boîte de nuit et là ils tuent des innocents. Au nom d’un Dieu, au nom d’une fois aveugle et absolue.