LE SECRET DE LA PYRAMIDE, de Barry Levinson

Film
Bien
Très bien
Un Must
La jeunesse de Sherlock

Le pitch

Les jeunes Holmes et Watson font connaissance dans un collège, à Londres en 1870, et y mènent leur première enquête. La genèse d’un couple légendaire, dans un récit enlevé façon Indiana Jones, avec une pointe d’humour et de fantastique. Mais aussi de l’amour et du drame. Une production Spielberg tout à fait sympathique. Un régal pour les petits (et les grands aussi). Dès 8 ans

Pourquoi je vous le conseille ?

Parce qu’on ne va pas bouder un vrai et bon divertissement tous publics. Car la réappropriation des codes chers à Conan Doyle se fait dans un bon esprit eighties, avec Spielberg à la production (période Indie et E.T.) et Barry Levinson à la réalisation (Good morning Vietnam, Rain Man). Car les effets spéciaux demeurent très réussis, même 35 ans après.

DES RÉFERENCES À FOISON. On retrouve avec grand plaisir, dans ce Secret de la Pyramide, une bonne dose d’ingrédients issus de l’univers imaginé par Conan Doyle et glissés progressivement au fil du récit. Les caractères réciproques de nos deux protagonistes principaux y sont habilement esquissés. Les objets qui les définissent également – la pipe, (l’improbable) chapeau à carreaux… S’y ajoute une pincée d’Indiana Jones avec à la clé créatures fantastiques, courses-poursuites, rebondissements inattendus, un méchant vraiment méchant… Bref, pas de temps mort dans cette course au serial killer !

DES EFFETS SPÉCIAUX SPECTACULAIRES. D’autant plus pour l’époque. Mais même pour la nouvelle génération, ils restent de très belle facture et donnent lieu à quelques sueurs bien froides. Si les hallucinations des personnages sont le plus souvent réalisées « à l’ancienne », image par image, on remarquera le réalisme surprenant (et flippant !) du chevalier bondissant hors d’un vitrail. Entièrement réalisé en images de synthèse (une première) par un certain John Lasseter, future figure incontournable des studios Pixar. C’est dire…

L’APPORT DU FANTASTIQUE ET DE L’HORREUR. Le scénario de Chris Columbus (futur réalisateur de 2 Harry Potter 15 ans plus tard) assume à 100% la part de fantastique – voire d’horrifique – dans l’univers holmésien. Alors même que l’intrigue se situe dans un Londres mirifique, une ville de tous les possibles où se confondent rêve et réalité dans une belle inventivité, nos jeunes enquêteurs font également appel à la bonne vieille logique ainsi qu’aux moyens scientifiques les plus modernes pour élucider le mystère de cette fameuse pyramide.

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La fiche

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À découvrir ailleurs, dans la même ambiance

Dans les aventures de Blake et Mortimer, Le Mystère de la Grande Pyramide (2 tomes) par Edgar P. Jacobs (parution 1954). Un grand classique qui a fait ses preuves, depuis le temps.

Les aventures d’Indiana Jones sont tout à fait dans l’esprit. Dès 10 ans (avec parfois quelques scènes fantastiques qui peuvent effrayer les plus sensibles. Par exemple ma fille, qui craint les serpents…).

Les Sherlock Homes incarnés par Robert Downey Junior, avec Jude Law en Docteur Watson. Un sérieux coup de jeune pour les aventures inspirées de Sir Arthur Conon Doyle et filmées par un Guy Ritchie plutôt en forme. Sherlock Holmes (2010, Guy Ritchie) ; Sherlock Holmes 2 : Jeu d’ombre (A game of shadows, Guy Ritchie, 2012) avec aussi Noomi Rapace.