LES LARMES DE L’ASSASSIN, d'Anne-Laure Bondoux

Livre
Bien
Très bien
Un Must
Fable du Chili

Le pitch

Dans une maison au bout du monde, au sud de la Patagonie. Un jeune garçon voit son univers basculer le jour de l’arrivée d’un étrange personnage, un assassin au nom d’ange. Un roman sensible et pudique. Dès 12/13 ans.

Pourquoi je vous le conseille ?

Laissez-vous tenter par ce voyage initiatique d’une très grande sensibilité. C’est une merveille.

UNE FABLE HUMANISTE. C’est une histoire touchante qui parle de la beauté des liens qui peuvent se créer entre les hommes. Ici en particulier, des liens aussi forts qu’improbables qui se nouent entre un garçonnet et un assassin. Un éveil progressif à la vie pour un petit garçon qui n’avait jamais connu l’amour. Et pour un homme qui s’était perdu dans une vie de violence. C’est le récit de métamorphoses, discrètes et sensibles, d’un enfant qui devient un homme. D’un tueur qui devient humain. Par la grâce de rencontres aussi riches qu’improbables et qui finissent par dessiner des destins d’hommes.

POUR LE STYLE, magnifique de sobriété et de poésie. L’autrice décrit ainsi le petit Paolo, 7 ans environ (nul ne connait vraiment son âge) : « Il était comme les bêtes de cette terre, assoiffé en permanence, instinctif et avide. Les poètes venus en visite l’avaient comparé à une graine plantée dans la roche, condamnée à ne jamais donner de fleurs. Il était une sorte de balbutiement, un simple murmure d’humanité ».

POUR LE VOYAGE. Parce que c’est une fable naturaliste où l’on côtoie un monde inconnu, une nature sauvage qui effraie autant qu’elle forge les tempéraments. Une lande désolée, « qui par sa rudesse, remettait d’emblée l’homme à sa juste place dans l’univers ».

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