LA SIRÈNE ROUGE, de Maurice G. Dantec

Bien

Très bien

Un Must

C'est du brutal

Le pitch

Alice, 12 ans, découvre que sa mère et son beau-père trempent dans la production de snuff movies (films porno mettant en scène la torture, voire la mort). S’ensuit une course poursuite entre Alice, aidée par un mercenaire, deux sbires mandatés par la mère (ouille, ça fait mal), et la police. Très très noir, violentissime, ébouriffant.

Pourquoi je vous le conseille ?

FOU À LIER. Pour Dantec, un auteur à part, avec un style, une personnalité. On n’aime ou pas mais il a inventé un style. S’il a totalement vrillé dans les années 2000, La sirène rouge été une vraie claque, un roman sidérant de violence et de brutalité.

À EN PERDRE HALEINE. Pour le rythme haletant, fait de courses poursuites délirantes.

SANS CONCESSION. Pour cette vision de l’enfance sans mièvrerie.

La fiche

Auteur(s) :

Maurice G. Dantec

Titre français :

La sirène rouge

Date de publication originale :

1993

Éditeur :

Gallimard

Autres :

Adapté au ciné en 2002. Film réalisé par Olivier Megaton. Avec Jean-Marc Barr, Asia Argento, Frances Barber. Pas vu...

Où se procurer

le roman

Si vous avez aimé, découvrez du même auteur

Les racines du mal (1996, Grand prix de l’imaginaire). Une autre claque, mais avec un angle SF, genre « techno polar » comme on dit. À découvrir. Mais l’intrigue terriblement dense, parfois confuse, peut décourager.

À découvrir ailleurs, dans la même ambiance

Dans le ventre des mères (2013), récit apocalyptique de Marin Ledun.

La saga Millénium (Millennium dans sa version suédoise), la famous oeuvre de Stieg Larsson. Pour la course poursuite, la traque, la violence. Je m’arrêterais à la trilogie originale : Les Hommes qui n’aimaient pas les femmes (2005) · La Fille qui rêvait d’un bidon d’essence et d’une allumette (2006) · La Reine dans le palais des courants d’air (2007) ·